Victoria (Victo), étudiante au Cégep du Vieux-Montréal

Impliquée dans l’exécutif de l’AGECVM (l’association générale des étudiants du Cégep du Vieux-Montréal), Victo, 20 ans, sait que la lutte étudiante s’inscrit dans un débat beaucoup plus large que la simple hausse des frais de scolarité. Elle se bat notamment aux côtés des groupes féministes, anticapitalistes et contre la répression policière. Très campée sur ses principes, ses idéaux de liberté, de justice et d’égalité la portent vers une critique radicale de ce qu’elle nomme comme étant « la marchandisation de l’éducation, au profit de l’entreprise privée ».

Mise en contexte

Le Cégep du Vieux-Montréal est le plus médiatisé au niveau de la contestation étudiante. Mais les médias ont tendance à décrire ses membres comme des extrémistes ou des irresponsables, qui montent trop facilement aux barricades ou qui versent dans la confrontation pure et simple. C’est donc l’étendue d’une voix divergente et critique qui disparaît sous la mauvaise presse et la controverse. Pourtant, débats et votes démocratiques n’y font pas exception.